Dominer n'est pas gagner, beaucoup d'entraîneurs vous le diront. Et ce n'est pas Guesh, le coach du Real, qui vous contredira. Ayant fait un peu tourné lors de ce match de coupe, il a pu admirer la rage de certains de ses remplaçants, notamment Hatem Ben Arfa, auteur d'un but dès la 3e minute sur un centre millimétré de Fabio Coentrao. Il aurait mérité mieux, ayant beaucoup tenté lorsqu'il était sur le terrain, mais s'est heurté à un Irainzoz des grands soirs.

Et ce qui devait arrivait arriva. A force de vendanger les occasions, le Real vit Bilbao revenir au score après un coup-franc à priori anodin, mal renvoyé par la défense. Le ballon arriva sur Iturraspe qui, seul aux 25 mètres, fusilla Rui Patricio, dans les cages pour l'occasion, d'une magnifique reprise de volée en pleine lucarne.

En seconde période, les coachs procédèrent, et ce n'est qu'à la 86e minute que Cristiano Ronaldo pensait donner la victoire aux siens après une nouvelle parade du gardien basque sur une frappe de Mesut Özil, qu'il repoussa sur la tête du portugais.

Le Real croyait le match gagné, mais c'était sans compter sur la détermination de leur adversaire qui, à la 90e minute, effectuèrent un superbe mouvement en une touche de balle qui aboutit sur Fernando Llorente sur le côté gauche. Celui-ci centra pour Muniain qui se trouva là, seul au premier poteau, pour tromper à nouveau un Rui Patricio impuissant.

Le match se finit sur ce score de deux partout, amplement logique au vue de la combativité affichée par les basques, malgré des stats défavorables.